Les propriétaires fonciers de Tervuren sont mécontents des nouvelles règles visant à limiter la construction de maisons et à préserver les zones rurales. Selon eux, les nouveaux règlements de construction portent atteinte à leurs droits de propriété.
Les règles proposées empêcheront les propriétaires de diviser leurs terrains en parcelles plus petites. L’objectif est de protéger les routes de campagne pittoresques de Tervuren contre le surdéveloppement. Selon les nouvelles réglementations, les propriétés ne pourraient être divisées en parcelles constructibles qu’avec une façade minimale de 18 mètres.
« Ça va trop loin », a déclaré Sebastiaan Coudré au conseil municipal. Coudré, petit-fils d’une ancienne bourgmestre de Tervuren et catholique flamand, a soutenu que de nombreux propriétaires veulent diviser leurs terrains pour les léguer à leurs enfants.
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Les catholiques flamands bénéficient du soutien de Thomas Geyns, un libéral flamand et avocat. Les deux partis sont alliés en vue des élections d’octobre. S’il est élu bourgmestre, Geyns promet des règles plus claires. « Mon expérience en aménagement du territoire est très utile à Tervuren », a déclaré Geyns plus tôt cette année lors du lancement de sa campagne politique. « De plus en plus souvent, les habitants de Tervuren viennent me voir parce que la politique d’urbanisme dans notre commune n’est pas claire. »
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S’il est élu maire, Geyns promet des règles de permis plus simples. « De plus en plus souvent, les habitants de Tervuren viennent me voir car la politique d’urbanisme de notre commune n’est pas claire », a-t-il déclaré plus tôt cette année lors du lancement de sa campagne.
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Le bourgmestre actuel de Tervuren, Marc Charlier, qualifie d' »illusion » les affirmations selon lesquelles des règles plus strictes feraient grimper les prix des maisons. Hypothétiquement, les nouvelles règles pourraient réduire de quelque 250 le nombre de nouvelles parcelles constructibles sur 20 ans le long des routes pittoresques de Tervuren. Le parti nationaliste flamand N-VA de Charlier affirme que sans ces régulations, le charme rural de Tervuren pourrait disparaître d’ici 2050. Selon lui, les règles actuelles trop laxistes ne profitent qu’à « un nombre limité de propriétaires ».
« Chacun peut pointer des bâtiments dans sa rue et se demander comment ils ont pu être approuvés », a déclaré Charlier. « Pour la première fois depuis la fusion de Tervuren en 1977, nous obtenons des règles d’urbanisme qui sont claires, justes et applicables. »
Le développement résidentiel a favorisé la croissance de la population de Tervuren, qui est passée de 15 261 habitants en 1970 à 20 181 en 2000. Si les nouvelles maisons augmentent les revenus de la ville, elles entraînent également plus de circulation, des dépenses accrues pour les services et un changement dans la composition de la population. Au 1er janvier 2024, Tervuren comptait 23 077 habitants, dont 44 % sont désormais d’origine non belge, contre 29 % en 2000.
Note : Cet article traite de figures politiques locales. L’auteur, Dafydd ab Iago, est un journaliste professionnel et un candidat au conseil municipal de Tervuren pour Volt Europa.
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